EDUQUER À LA CITOYENNETÉ, PISTES ET REPÈRES
La citoyenneté est au cœur de nos pratiques d’animation et de formation, et incarne les valeurs d’émancipation et de progrès auxquelles nous aspirons pour nos publics. Et pourtant, ces dernières années, son empan sémantique s’est considérablement élargi tant il évoque de nombreuses références et usages. Pire, l’idée même de citoyenneté semblerait avoir perdu de sa force, sonnant creux tant le terme est galvaudé. En outre, nos contextes de travail multiculturels bousculent des valeurs que l’on croyait jusque-là universelles et valables pour tous, nous invitant à revoir nos positionnements. Et pourtant, éduquer, initier, développer, favoriser… la citoyenneté reste un des grands axes d’action de nos associations, qu’elles accueillent des enfants, des jeunes ou des adultes.
LA PRÉCARISATION DU TRAVAIL À BRUXELLES
Nombreuses sont les personnes qui travaillent mais qui connaissent une précarité d’existence plus que préoccupante. Certaines sont engagées avec des contrats précaires (CDD, intérim, à temps partiel forcé, etc.) qui ne leur permettent pas d’élaborer des projets de vie à moyen ou à long terme. D’autres ont réussi à obtenir un contrat à durée indéterminée, mais leur salaire est trop bas pour faire face à l’augmentation des charges de la vie et aux risques de l’existence (loyer, énergie, garde d’enfants, maladie, etc.). D’autres encore, travaillent dans de petites entreprises, sans défense collective interne et sont exposées à une pression de l’employeur telle que la stabilité de leur emploi devient incertaine. Le socle commun de ces trois situations, différentes, est la difficulté, voire même l’impossibilité pour ces travailleurs et leur famille de faire des projets à plus longue échéance, précisément à cause de l’insécurité professionnelle dans laquelle ils sont.
C’est pour approfondir ces nouvelles formes de précarisation du travail que nous organisons 3 journées de formation.
LA FABRIQUE DE L’AUTRE
Une formation qui vous invite à une analyse critique de l’élaboration des représentations de la figure de l’étranger à l’appui d’une étude du colonialisme et de ses héritages. Cette approche nous semple indispensable pour dépasser les évidences et construire des argumentaires.